07/05/2011
Centre de congrès Diagora
31000 TOULOUSE LABEGE
http://www.alterrenat-presse.com
Forum de l’Agriculture Biologique en Midi-Pyrénées
Le 7 mai 2011 à Toulouse Labège, Centre de congrès Diagora de 14 h 30 à 18 h 30
Alterrenat Presse réunit cinq grands experts français, internationalement reconnus autour du thème de l’agriculture biologique.
L’objectif du forum :
Sensibiliser, informer les Midi-Pyrénéens sur les enjeux et les défis à relever au coeur de la plus grande région agricole de France. Le forum propose de faire connaissance avec l’agriculture biologique, ses techniques et ses principes.
Il propose de démontrer que l’agriculture biologique est une réponse aux problèmes alimentaires, sanitaires, sociaux, environnementaux et climatiques, et constitue un véritable défi pour l’avenir.
Les Midi-Pyrénéens cultivent la bio attitude !
La région Midi-Pyrénées est la première région Bio en France en terme de superficies cultivées, la 3ème pour le nombre de producteurs. En 2010, près de 2000 agriculteurs cultivent 97000 hectaresen AB, représentant 4% de lansurface agricole régionale. Cependant, la France, très déficitaire en produits bio, importe plus de 30% de sa consommation.
Cinq grands experts réunis pour la première fois en France
Pierre Rahbi : Un des pionniers de l'agroécologie, inventeur du concept « Oasis en tous lieux », fondateur de l'association « Terre et Humanisme » et initiateur du mouvement Colibris. « Le temps semble venu d'instaurer une politique de civilisation fondée sur la puissance de la sobriété. Un chantier exaltant s'ouvre, invitant chacune et chacun à atteindre la plus haute performance créatrice qui soit : satisfaire à nos besoins vitaux avec les moyens les plus simples et les plus sains.
Cette option libératrice constitue un acte politique, un acte de résistance à ce qui, sous prétexte de progrès, ruine la planète en aliénant la personne humaine. » (3)
Lydia et Claude Bourguignon : Depuis les années 1970, Claude et Lydia,
respectivement ingénieurs agronomes et microbiologistes défendent le rôle premier de l'humus, clé de voûte de la santé des peuples. Ils sont les fondateurs du Laboratoire d'Analyses Microbiologiques des Sols (LAMS) et ne cessent d'alerter sur l'érosion et la perte de vitalité des sols qui nous conduit dans une impasse.
«Depuis l'invention de l'agriculture sédentarisée il y a 10 000 ans environ, l'humanité a créé 2 milliards d'hectares de désert, dont 1 au cours du XXe siècle. Il est donc temps de respecter la vie des sols, de revoir les grands dogmes de l'agronomie et son agriculture intensive afin de trouver des solutions durables pour l'agriculture de demain. » (4)
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Marc Dufumier : Enseignant-chercheur à l'AgroParisTech en agriculture comparée, Marc Dufumier est un expert de l'agriculture durable. « L'agriculture biologique est surtout réputée pour sa contribution à la fourniture de produits agro-alimentaires sains, sans hormones de croissance ni résidus pesticides. On lui reconnaît aussi souvent sa capacité à préserver un environnement agréable et à ne pas trop porter préjudice aux potentialités productives des écosystèmes. Mais du fait de ses moindres rendements à l'hectare, il lui est fréquemment reproché de ne pas être suffisamment productive. Trop chers, les produits bios, ne seraient pas aisément accessibles aux couches sociales les plus modestes. Et pire encore, aux dires de certains, il serait illusoire d'imaginer pouvoir nourrir correctement et durablement une population mondiale sans cesse croissante avec cette forme d'agriculture. Que peut-il en être réellement ? » (5)
4 Guy Kastler : Délégué général du Réseau Semences Paysannes, chargé de mission à Nature & Progrès, faucheur volontaire d'OGM et membre de la commission biodiversité de Via Campesina International.
« Le type de semences détermine le type d'agriculture. De tout temps, les paysans ont multiplié les plantes les plus intéressantes poussant dans leurs champs. La diversité ainsi entretenue à l'intérieur de chaque variété est le premier facteur de sa variabilité et donc de sa capacité d'adaptation constante à la diversité et aux évolutions des terroirs, des climats et des besoins. La diversité et la variabilité des récoltes correspondent aussi aux attentes des populations recherchant sur le marché local une offre alimentaire suffisamment diversifiée. »
(6)Notes:
(3) Pierre Rabhi, « Vers la sobriété heureuse », Actes Sud, 2010.
(4) Emmanuel Bourguignon, « La destruction des sols cultivés », ECOREV n°35, 2010.
(5) Marc Dufumier, « Le bio peut-il nourrir durablement la planète ? ».
(6) Guy Kastler, « Les normes de mise en marché et le brevet détruisent la
biodiversité et les savoirs populaires », ECOREV n°35, 2010.
Pour s’inscrire au forum du 7 mai 2011 rendez-vous sur http://www.alterrenat-presse.com